Charges déductibles des revenus fonciers pour remplir facilement votre déclaration d'impôts 

En tant qu’investisseur IMMOBILIER, il vous faut obligatoirement déclarer vos revenus GENERES PAR LA  mise en location de vos biens immobiliers. 

Vous trouverez ici tout ce que vous devez savoir concernant les charges déductibles afin de faciliter votre déclaration d’impôts.

À quoi correspondent les revenus fonciers ?

Les revenus fonciers correspondent aux revenus issus de la location d'un ou plusieurs biens immobiliers. Ils doivent faire l'objet d'une déclaration auprès des services fiscaux. A cet eggey, il vous faut reporter vos revenus locatifs au moyen du formulaire 2044 ou 2044 Spécial suivant la nature de votre achat immobilier :

  • 2044 : Déclaration Des revenus fonciers Hors dispositifs Spéciaux
  •  2044 : Déclaration Des revenus Fonciers faisant l’objet d’une Réduction d’Impôts (Pinel, Scellier, Duflot, …), Part de SCPI, Achat dans le cadre des Monuments Historiques
ATTENTION
  •  L’ensemble des Biens faisant l’objet d’une location vide doivent être déclarés sur le même formulaire
  •  Les revenus Locatifs issus de la location de  biens meublés font l’objet d’un autre régime d’imposition dans le cadre des revenus des BNC

 

Les revenus locatifs ou revenus fonciers font l’objet de deux régimes d’impositions :

  • Du régime micro foncier également appelé régime forfaitaire si les revenus n’excèdent pas les 15 000€ par an : un abattement forfaitaire de 30% est appliqué sur la somme des revenus locatifs. 70 % de vos revenus locatifs seront alors imposés à l’impôt sur le revenu. Dans le cadre du micro-foncier,  il n’est donc pas  possible d’imputer les frais liés à l’entretien du bien ou encore à sa gestion du logement.
  • Du régime réel : Ce régime devient obligatoire pour les propriétaires qui perçoivent plus de 15 000€ de revenus fonciers par an. Celui-ci permet la déduction des charges liées à l’entretien et la gestion du ou des biens immobiliers. Si ces charges deviennent supérieures aux recettes perçues, on parlera alors de déficit foncier, imputable sous conditions à la déclaration de revenus à hauteur de 10 700€ par an (l’excédant a la possibilité d'être reportable sur 10 ans).

Quelles sont les charges déductibles des revenus fonciers ?

Si vous dépendez du régime réel pour l’imposition de vos revenus fonciers, vous aurez tout intérêt à intégrer le maximum de charges dans votre déclaration d’impôts et heureusement, diverses catégories de dépenses vous permettent de réduire la somme de vos revenus fonciers.
Toutes les charges que nous allons vous lister ci-dessous s’entendent en TTC (sauf si le logement est soumis à la TVA). 

  • Les charges d’entretien et de réparation : permettant de maintenir votre ou vos biens immobiliers en bon état. Une grande majorité de travaux engagés pour ceux-ci sont déductibles de vos revenus perçus
  • Les charges relatives aux frais de gestion : qu’il s’agisse de gestion locative, de rémunération de gardien ou de concierge ou encore de procédure d'huissier
  • Les intérêts d’emprunt : veillez à être attentif lorsque vous remplissez votre déclaration et à ne renseigner que les intérêts (et non vos mensualités) que vous avez déjà remboursé pour votre emprunt immobilier
  • Les provisions pour charges de copropriété : ces charges qui en toute logique ne concernent que les propriétaires de biens en copropriété correspondent à l’ensemble des charges pour l’année durant laquelle elles sont versées. Attention, seule la partie non récupérable auprès de votre locataire sera à déduire de vos revenus fonciers.
  • Les primes d’assurances : assurances de prêt, assurance habitation ou encore assurance de loyers impayés
  •  Les travaux d’amélioration, de copropriété, de réparation et d’entretien : installation d’équipements supplémentaires comme ascenseur, nouvelle chaudière, etc. Attention, ne sont pas pris en compte les travaux d’agrandissement, de reconstruction ou de construction
  • Les taxes supportées par le propriétaire du ou des biens : taxe foncière ; taxe spéciale d’équipement et taxes annexes (n'incluez pas la taxe d'ordures ménagères qui doit être acquittée par votre locataire)
  • Les dépenses d’entretien dont le ou les locataires auraient dû s’acquitter en quittant le logement : remise en peinture, réparation de joints, ramonage de la cheminée, révision de la chaudière, etc